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Vidéo Année : 2012

Le community organizing : développer le pouvoir des citoyens?

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Charmes Eric
Geneviève Ancel
  • Fonction : Intervenant
Robert Fisher
  • Fonction : Intervenant
Marie-Hélène Bacqué
Alice Mazeaud
  • Fonction : Intervenant
Elisabeth de Pablo
Entpe Audiovisuel
  • Fonction : Technicien audiovisuel

Résumé

La Chaire UNESCO « Politiques urbaines et citoyenneté » interroge la relation politique des citadins aux métropoles et aux institutions en charge de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques urbaines. Elle questionne et analyse les mécanismes sociaux, spatiaux, économiques et politiques qui pèsent sur l’intégration, la cohésion ou la solidarité. La citoyenneté est ainsi abordée avec l’approche pluridisciplinaire propre aux études urbaines, sous l’angle tant des sciences politiques que de la sociologie, de la géographie ou de l’urbanisme.
Dans ce cadre, six chantiers de recherche mobilisent la Chaire et ses partenaires :
- les engagements citadins
- les populations et les pratiques marginales dans la ville
- le vivre ensemble et la mixité sociale
- la sécurité et la citoyenneté
- les inégalités environnementales
- les effets de la compétition mondiale entre les villes
Fondée en 2007, à l'invitation de Bernard Jouve, la chaire est accueillie par l’ENTPE et est animée par des chercheurs du laboratoire Recherches interdisciplinaires ville espace société (RIVES, composante de l’UMR CNRS EVS). Elle fait partie du réseau des Chaires UNESCO France et du réseau des Chaires UNESCO consacrées à la Ville.
Cette session porte sur le thème des politiques particpatives. Le community organizing fait l’objet de diverses tentatives d’importation dans les politiques publiques des pays anglo-saxons et des organisations internationales. Généralement accolé à la notion d’empowerment ou de community development (terme qui, en anglais, désigne, entre autres, les dispositifs participatifs), il est alors souvent mis en avant en tant que technique d’auto-organisation de la société civile pour pallier le désengagement des autorités publiques en matière de sécurité, de logement ou de développement économique. Une telle vision semble correspondre à la définition des missions d’un community organizer telle que l’imagine David Cameron dans sa « Big Society », mais se distingue assez largement de la conception proposée à l’origine par Saul Alinsky. Pour ce dernier en effet, le community organizing sert avant tout à organiser des contre-pouvoirs citoyens.
Des pratiques très diverses se réclament ainsi désormais du community organizing. Comment les outils du community organizing se sont-ils diffusés et ont-ils été traduits entre les actions collectives « bottom up », les initiatives de développement communautaire et les politiques publiques en direction des « communautés » ? Quels sont les formes et les effets de la participation du public selon ces différentes approches ? Dans quelle mesure ces ambigüités caractérisent-elles la situation française et les expériences tant « top-down » que « bottom-up » initiées ces dernières années en matière de politiques urbaines, de démocratie participative ou d’action collective ?

Dates et versions

medihal-01395210 , version 1 (10-11-2016)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Identifiants

  • HAL Id : medihal-01395210 , version 1

Citer

Charmes Eric, Geneviève Ancel, Robert Fisher, Maurice Glasman, Marie-Hélène Bacqué, et al.. Le community organizing : développer le pouvoir des citoyens?
: Thème 2 - Quelles politiques pour quelles participations? Entre désengagement de l'Etat et contre-pouvoir citoyen.. 2012. ⟨medihal-01395210⟩
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